La vie est belle. Infiniment intelligente et vaste, dans le petit comme le grand. Ainsi c'est lorsque l'on s'arrête, que l'on contemple le mieux l'ampleur du mouvement. Alors on se souvient de l'origine de l'origine, l'origine de toutes choses, et l'on est à la maison.
Il est primordial de savoir s'arrêter avant le premier "il faut" qui se présente dans la journée. Il est vain de faire quoi que ce soit si ce quoi que ce soit est fait sans conscience, sans conscience de l'origine de l'origine, sans conscience de l'origine de toutes choses, sans conscience de ce qui nous relie tous. Car en effet, aussi isolés puissions-nous être, nous ne sommes jamais seuls. Nous nous abreuvons d'une toile invisible et nous nourrissons cette même toile. Celle de notre imagination. Or cette dernière a bien plus de pouvoir que ce que nous lui prêtons, si nous le voulons.
Ainsi j'invite chacun à prendre soin de son monde intérieur, à cultiver les pensées qui font du bien et laisser aller celles qui obstruent le cœur. Le pardon envers soi-même d'abord, pour ne pas être parfait, pour ne pas encore savoir bien s'aimer et bien aimer; le pardon envers quiconque nous a blessé; le remercier pour chaque épreuve, qui nous a permis d'apprendre, apprendre à mieux nous connaître, apprendre à aimer plus fort encore; et ce jusqu'à ce que notre espèce, en conscience, choisisse la voie si naturelle de l'auto-préservation, en d'autres mots, la voie de l'amour.